SAVOIR-FAIRE A la recherche des meilleurs thés
Depuis plus de 30 ans, nous avons créé des relations étroites, solides et durables avec des producteurs qui privilégient autant le respect de leurs terroirs que la qualité de leur production. Des surfaces de production à taille humaine et des théiers élevés en agriculture biologique ou biodynamique sont à nos yeux la base pour produire des thés de qualité, sains et d’une grande richesse organoleptique.
Une sélection minutieuse et attentive
Régulièrement, nous rendons visite aux producteurs pour goûter et sélectionner les thés avec eux. Notre façon de travailler avec chacun d’entre eux nous permet d’avoir, au fil des récoltes, accès à plus de choix, à des qualités de thés en constante amélioration et à une palette de goûts large et vraiment intéressante. Ces efforts ont abouti à une large reconnaissance et nos thés sont régulièrement primés à l’occasion de concours nationaux et internationaux : Meilleur Produit Bio, Prix Les Épicures de L’Épicerie Fine, Concours AVPA Les thés du monde de Paris, Great Taste Awards de Londres. Ces prix nous confortent dans l’idée que des produits bio et équitables, issus du travail de petits producteurs peuvent aussi s’élever au rang de produits d’exception.
La Chine
Par Arlette Rohmer, la fondatrice des Jardins de Gaïa
Lors de mon premier voyage en Chine, après quelques jours de visite dans les jardins de thé et de découverte de la fabrication des thés, je me suis dit « il va me falloir dix vies pour comprendre ».
Dans chaque usine, chaque village, les Chinois détiennent des savoir-faire ancestraux.
Les producteurs de thé chinois ont un tel savoir qu'à chaque thé et chaque récolte, en fonction de la demande, ils savent produire. On trouve encore des multitudes de techniques de fabrication très artisanales et manuelles. Ce savoir et cette culture du thé n'existent nul par ailleurs.
Chaque voyage en Chine m'apprend énormément. Pour notre plus grand plaisir, les producteurs, passionnés, sont d'une grande créativité. Très travailleurs, ils découvrent toujours de nouveaux moyens de parfaire les méthodes pour monter en qualité.
Des montagnes de Da Zhang Shan, en passant par celles du Hubei pour arriver sur les hauteurs du Yunnan, les paysages sont de toute beauté et présentent une biodiversité incroyable. De nombreux insectes, oiseaux et fleurs rares y sont omniprésents.
Thé et santé sont étroitement liés. On associe souvent un état à un thé spécifique. Le thé doit être consommé au bon moment, par la bonne personne à la bonne saison.
Ce qui m'a également séduit en Chine, auprès de nos partenaires, c'est cette facilité à travailler ensemble. Ce sont tous de très petits producteurs et ils associent plusieurs cultures : thé, fruits, fleurs, légumes. Ils sont d'une incroyable gentillesse et vous accueillent toujours avec le sourire autour de plats succulents composés de fleurs, de fanes de fougères, de champignons, de pousses de bambou fraîches. L'interaction avec la nature se décline là-bas en toute occasion, célébrant la poésie, l'inventivité et les saveurs simples et délicieuses.
Mes aventures sur le terrain m'amènent à une conclusion simple : contrairement à ce qui se dit souvent de ce pays, en Chine aussi il y a des fermiers respectueux de la terre et des femmes et des hommes qui la travaillent, une multitude de gens formidables qui défendent le bon sens d'une vie simple et juste, en cohérence avec la nature.
L’Afrique du Sud
Par Arlette Rohmer, la fondatrice des Jardins de Gaïa
Les Jardins de Gaia se sont engagés aux côtés de la petite coopérative de Wupperthal, située en Afrique du Sud depuis des années. Une expérience forte, enrichissante, colorée par de nombreux changements, des situations souvent incertaines et difficiles à vivre, tant pour eux que pour nous.
Pourtant, ensemble, nous y sommes arrivés et avons passé toutes les épreuves ! De cette expérience humaine fantastique, de ce travail effectué en commun, de ce partage au quotidien, nous avons appris tant de belles choses.
Le Vietnam
Les Jardins de Gaïa travaillent avec le Vietnam depuis 2005. Des liens s'y sont tissés avec des petits producteurs de thé dans le district de Van Chan, province de Yen Bai, dans le nord-ouest du pays. Dans ces hautes montagnes vivent les populations Dao et H'mong, deux minorités ethniques. La culture du pavot y a été très populaire durant de nombreuses années, puis des projets se sont montés, pour tenter d'y proposer des alternatives.
L'alternative adoptée par le Van Chan Organic Club, la coopérative de petits producteurs des villages de Suoi Bu, Ta Nanh et Lien Son et partenaire des Jardins de Gaïa, est celle de la production de thé issu de théiers sauvages, parfois centenaires. Dès la première visite d'Arlette Rohmer en 2005, elle a été séduite par ces populations au sourire immuable, qui, parties de très peu, se sont formées, au fil des années, afin de produire de meilleures qualités de thé, leur permettant de sortir de l'extrême pauvreté. Aujourd'hui, ils sont labellisés commerce équitable et agriculture biologique.
Dans cette région unique, des forêts originelles abritent des théiers de la variété Shan Tuyen, et c'est de ces arbres hauts parfois de 8 m que les populations tirent leur récolte de thé.
Les soutenir est une manière pour les Jardins de Gaïa de protéger ce patrimoine naturel exceptionnel et de valoriser le travail accompli par les petits producteurs, tout en les accompagnant vers des thés sans cesse plus savoureux.
L’Inde
Par Arlette Rohmer, la fondatrice des Jardins de Gaïa
C’est en dégustant ma première tasse de thé du Darjeeling (c'était un « Singell ») que je suis tombée « amoureuse » du thé ! Je garde le souvenir d'un parfum sublime de fleurs et de saveurs fruitées et raffinées.
Si je devais qualifier le Darjeeling, je l’appellerais : émotion, spiritualité, savoir-faire et qualité.
En fondant les Jardins de Gaïa, j'ai eu le bonheur de pouvoir me rendre dans cette région, de la découvrir et de m'en imprégner.
Quel bonheur incomparable de se promener dans ces jardins sur les contreforts de l'Himalaya, de les admirer, de ressentir, humer, déguster, savourer toutes ces nuances, ces différences et ces trésors de terroirs !
La générosité de ses terres, celle de tous ses habitants dans tous ces jardins enchantés ont marqué mon palais, mes yeux et mon cœur. Des parfums allant de la rose au jasmin, en passant par la vanille, le chocolat, les épices et les fruits mûrs, ils ne m'ont jamais quitté....
On me demande souvent quel est mon thé préféré. Il est vraiment impossible de répondre à une telle question.
J'aime le thé, le vrai, le bon ! Cela dépend du moment, de l'humeur, de la saison....
Singell, Potong, Mineral Springs, Selimbong, Seeyok, Samabeong, Subarna, Teesta, Snowview... lequel choisir ?
Tous différents, chacun a quelque chose de beau, de bon et transmet l'énergie des hommes et femmes qui le produisent.
Ce qui est sûr, c'est que je ne peux pas démarrer la journée sans ma théière remplie d'un Darjeeling de printemps (ff - first flush). Où que j'aille, j'en emporte toujours avec moi. Il emplit mon palais des saveurs produites par toutes ces belles personnes qui font partie de ma vie et du bonheur que j'ai de travailler avec ce breuvage magique qu'est le thé !
A suivre, bien d’autres destinations s’ajouteront à cette liste… ✈️
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